Le 5 février 1938, la direction
de l’Exploitation Postale confie à Georges Hourriez la réalisation du poinçon
d’après la maquette qu’il a lui-même réalisé.
Il exécute une première gravure
dans un format plus grand (environ x4), ce qui lui permet de travailler avec plus de précision
et ainsi de garantir la qualité et la finesse de son poinçon.
Epreuve du poinçon archaïque
(le
manque de matière première fera qu’il sera
en
partie détruit lors de la gravure du type Pétain !)
La gravure
initiale du poinçon archaïque sera transférée et réduite à la dimension
définitive du timbre sur une plaque métallique grâce à un pantographe.
Epreuve d’état du poinçon original
(Réduction du
poinçon archaïque)
Quelques modifications sont
encore nécessaires ; le mot « Postes » est trop pris par la
gravure de l’épaule ce qui rend sa lecture difficile. Georges Hourriez
retravaille son poinçon afin de dégager les lettres et d’éclaircir quelques
traits d’ombre notamment dans l’aile du pétase entre les serpents. Il
retouchera également les lignes autour du 1 de 15c afin que l’on ne confonde
pas sa barre en biais avec les lignes de la pomme d’Adam.
Epreuve d’état final du poinçon original
(après retouches)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire